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Et si le COVID-19 redonnait du sens à nos vies ?

Dernière mise à jour : 5 avr. 2020

Nous sommes à J+18 du confinement, et d’après les infos qui traînent dans l’air, nous devrions en avoir encore pour autant dans les jours à venir.



Le covid 19 : nous ne le vivons pas tous.tes de la même manière, et pourtant il nous rassemble.

Cette période est assez extraordinaire dans tout ce qu’elle fait resurgir. C’est comme si, autour de l’enfermement et du risque sanitaire venaient s’agglomérer, se cristalliser tous les maux de notre société qui allait dans le mur avant le COVID19.


J’entends, je vois, je ressens ce qui émerge différemment pour les uns et les autres autour de la multitude de configurations différentes de vécus de la quarantaine : il y a ceux, celles qui vivent seuls ou à plusieurs dans un appartement sans jardin, avec plus ou moins de luminosité, en colocation ou en famille ; en maison avec jardin à la ville ou à la campagne ; débordés.es par le télétravail, ou au contraire en chômage partiel ; et ceux et celles qui continuent à travailler à l’extérieur, qu’ils soient soignants ou non (et pour eux, spéciale Hola !)


Au final, quelles que soient les situations de chacun.e, aussi différentes soient-elles, nous sommes reliés les uns aux autres par des points communs : la désorganisation de nos quotidiens ; la peur de la contamination pour soi et nos proches ; l’émergence de nos peurs, de nos angoisses face à la mort, la frustration avec son lot de colère et de rébellion.


Il persiste un manque d’oxygène pour nous tous qui sommes enfermés dans nos logis.

Je sens dans l’air flotter les tensions qui montent envers soi-même, envers les autres qui nous entourent de trop près dans nos logements exigus, ou nos voisins qui font du bruit alors nous souhaitons enfin nous reposer.


Et en même temps cet oxygène réapparaît depuis l’arrêt de la circulation des voitures, des moyens de transports polluants.

Le beau temps est revenu depuis 15 jours, alors que depuis des mois, il faisait gris, doux et venteux, l’hiver avait disparu de la carte des saisons.


C’est comme si la nature reprenait ses droits. Comme si elle voulait nous dire : « eh, tu vois ce que ça fait de manquer d’oxygène ? »

La pollution baisse, le printemps explose dans les jardins, et la fraîcheur d’avril nous rappelle enfin de ne pas nous découvrir d’un fil.

Merci Dame Nature ! Enfin te revoilà telle que je t’ai toujours connue !


Et nous dans tout ça ? Sommes-nous « punis » en nous obligeant à «rester à au coin » ?


Punis, non, je ne pense pas, au contraire !

Cette situation, aussi pénible et douloureuse soit-elle pour beaucoup est aussi source de recentrage : sur soi pour se découvrir dans l’épreuve, dans ses souffrances, ses frustrations.


Cet arrêt brutal a stoppé l’élan de vies trop réglées, trop automatisées qui nous auto-détruit en nous poussant dans le burn-out et en bousillant la planète sans laquelle nous n’existons pas.


Je crois très profondément que ce nous vivons actuellement nous pousse à réagir, à retrouver du sens à nos vies, et l'élan créateur de notre épanouissement.


Il y a ceux et celles qui ne travaillent plus et trouvent des solutions d’organisation, et des occupations qui ont de l'intérêt pour eux.elles (dessin, gym, yoga, Qi Qong, musique, etc), et ceux et celles qui travaillent à l’extérieur et mesurent le pourquoi ils.elles doivent s’exposer à un potentiel danger.


Je vois fleurir sur internet moultes séances de méditation, de yoga pour se recentrer et retrouver l’essence même de notre raison de vie sur terre.


Cette situation surréaliste, à la fois bien réelle a suscité en moi un élan de solidarité en créant Les Rencontres du Cœur*. J'ai un autre projet portant sur la créativité des jeunes que je mets en place avec mes neveux et nièces, ce qui est l'occasion, pour nous, de nous réunir alors que nous sommes éparpillés aux quatre coins de la France.


Cet élan est encore plus fort aujourd'hui et me fait sortir de ma tanière comme jamais et d'oser.


Envie de te transmettre mon énergie de vie, ma dynamique créatrice encore plus explosive qu’en temps normal.


Envie de te partager ce qui me traverse aujourd’hui : c’est dans ces moments dramatiques, où le danger de la maladie, et de la mort est présent que j’exprime mon plein potentiel, que je mesure ce que j’aime et ce qui est important pour moi.

Bref que je ressens pleinement ma mission de vie qui est de t'aider à mieux vivre ton quotidien et à trouver ta place dans ce monde.


J’espère que pour toi aussi, cette période sera bénéfique, en transformant ta vulnérabilité en force, en comprenant ce qui t'anime et te donne envie.


D'ailleurs, que peux-tu observer aujourd'hui comme changements positifs depuis le confinement ?


*https://www.facebook.com/monorientationideale/videos/2601017783359766/

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